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Une magnifique collection de chefs-d'œuvre de la peinture et de la sculpture romanes et gothiques catalanes, ainsi que des collections exceptionnelles d'archéologie, d'orfèvrerie, de tissage, de fer forgé, de verre et de céramique. Un fonds d'une valeur exceptionnelle composé de plus de 29 000 pièces.
Peu importe qui vous êtes ou quel que soit votre âge, il existe de nombreuses façons de découvrir à quoi ressemblaient nos ancêtres, ce qu'ils faisaient, comment ils vivaient et ce qu'ils pensaient, vous pouvez le faire en ligne ou aussi dans le musée, où diverses propositions participatives vous attendent pour voyager dans le passé avec une vision du présent.
Conférences, visites guidées, visites thématiques, ateliers, stages... Découvrez les collections permanentes et les expositions temporaires organisées par le musée à travers un large éventail d'animations destinées à tous les publics.
Le Musée épiscopal de Vic fut inauguré par l’évêque Josep Morgades i Gili en 1891 en recueillant l’effort d’un groupe d’intellectuels et de clercs de Vic de l’époque de la Renaixença catalane pour récupérer le patrimoine artistique catalan.
Les antécédents de la création du Musée épiscopal remontent à deux évènements : l’Exposition archéologique artistique d’art rétrospectif qui eut lieu à Vic en 1868, organisée par le Cercle Literari, avec le chanoine Jaume Collel i Bancells à sa tête ; et la découverte du temple romain en 1882 et la création subséquente de la Société d’archéologie de Vic qui prit en charge la création d’un Musée lapidaire, noyau embryonnaire de la future collection archéologique du musée. Cette société fut présidée dès ses débuts par l’évêque Morgades.
1891 – 1898Antoni d’Espona
Le premier conservateur du Musée fut Antoni d’Espona i de Nuix (1891-1898). Les très importantes collections d’art médiéval et d’art décoratif réunies pendant ces premières années furent publiées sous la forme d’un catalogue raisonné, considéré historiquement comme le premier catalogue scientifique d’un musée catalan, avec la participation du jeune séminariste Josep Gudiol i Cunill. À cette première époque, les collections furent installées sur l’ancien cloître gothique de la cathédrale, dans un étage construit en 1804 par l’évêque Francesc de Veyan.
1898 – 1931Abbé Gudiol
En 1898, l’abbé Gudiol remplace Antoni Espona et devient l’âme de l’acquisition, installation et classification des collections du musée. Peu après, en 1902, Gudiol i Cunill publie les «Notions d’archéologie sacrée catalane», où il établit les critères de classification des arts ; ce texte fut la première étude scientifique sur la muséologie en Catalogne et servit à la fois de modèle et de manuel à partir duquel les collections d’art du reste des diocèses catalans furent constituées. Le projet muséographique de l’abbé Gudiol se fondait sur l’exposition séparée des collections et à l’intérieur de chacune d’elles, sur l’établissement d’un ordre suivant des critères chronologiques et typologiques. Contrairement à d’autres musées, tous les objets incorporés au musée au cours du temps étaient exposés au public dans des salles qui allaient bientôt devenir trop petites. Les collections les plus importantes ouvertes au visiteur étaient celles consacrées à la céramique, aux monnaies, à l’archéologie, au verre, au cuir, au mobilier, à la peinture, à l’orfèvrerie, au tissu, aux vêtements, à la sculpture, aux métaux, au fer et aux livres.
1932 – 1978Expansion des collections
Son successeur fut l’abbé Eduard Junyent i Subirà (1932-1978) qui suivit les critères d’exposition dans les différentes présentations muséographiques provoquées par les ampliations successives des salles. Dès le moment où l’abbé Junyent prit la direction du musée, il donna priorité à l’agrandissement de l’espace d’exposition des collections de peinture et de sculpture romane et gothique. En 1934, de nouvelles salles furent inaugurées suivant le même critère muséographique que celui que Joaquim Folch i Torres appliquait à la même époque au Museu d’Art de Catalunya à Barcelone. Cette volonté de créer une pinacothèque médiévale d’art unique en Europe pour ce qui était de la peinture romane sur bois, dont les débuts remontent aux maîtres catalans du XIIe siècle, était partagée par le jeune historien de l’art Josep Gudiol i Ricart, qui dès lors collabora étroitement avec Eduard Junyent dans les différentes présentations muséographiques du musée. Le Dr Junyent ne fut pas en mesure de mener à bien l’ampliation de l’exposition des collections jusqu’au jour où il disposa des installations du collège de Sant Josep, où, de 1948 à 1967, il fit ouvrir au public en phases successives, le premier et le second étage du collège où étaient présentées les collections d’art et d’archéologie, et dans la cour intérieure, la collection lapidaire.
Plus tard, son successeur, l’abbé Miquel del Sants Gros, maintint des salles héritées de l’abbé Junyent, tout en respectant les critères originels du musée. Pendant les années où il fut conservateur du musée, il commanda différentes études sur les fonds du musée et il commença la ligne de publication de catalogues raisonnés de différentes collections.
Nouvelle étape du musée
En 1995, avec la signature de la convention de collaboration institutionnelle entre l’évêché de Vic, la municipalité de Vic et la Generalitat de Catalunya (Gouvernement autonome de Catalogne), une nouvelle étape du musée vit le jour, qui a comporté la construction d’un nouvel édifice. Pendant la durée des travaux de construction et pour maintenir un contact ininterrompu avec le public, l’exposition Chef-d’œuvres eut lieu, avec une sélection des objets les plus représentatifs du musée.
Le 18 mai 2002 un nouvel édifice a été inauguré, sous la direction du Dr. Miquel Tresserras, et avec lui un nouveau projet muséologique et muséographique avec lequel il a commencé une nouvelle étape, nouvelles lignes d'action et nouveaux programmes qui ont comme objet de positionner le Musée comme un référant de qualité de l'offre culturelle de notre pays.